Gilles Sarthou, peintre et dessinateur français né à Bordeaux en 1953, capture l’essence du vivant, du mouvement et du terroir. Entre scènes de vénerie, bolides en pleine course et paysages du bassin d’Arcachon, il rend hommage à un patrimoine naturel et culturel avec sensibilité et réalisme.

Autodidacte, Gilles Sarthou n’a suivi aucune école d’art. Très jeune, il se passionne pour le dessin et la peinture. Toujours muni d’un carnet de croquis, il saisit sur le vif les animaux, les paysages, les scènes de vie. Fils d’un éleveur, son lien avec les animaux, en particulier les chiens et les chevaux, marque profondément son œuvre.
Depuis plus de dix ans, il vit dans un hameau landais, isolé au cœur de la forêt, entre Bordeaux et Bayonne. Ce cadre naturel alimente son inspiration et son attachement à la tradition rurale.
Des thématiques variées, reflet de passions sincères
Peinture animalière : Les portraits animaliers sont l’une de ses signatures. Il rend avec précision la noblesse des chiens courants ou des chevaux de chasse, attentif aux regards, aux postures, à l’énergie des bêtes.
Peinture de marine : Amoureux du bassin d’Arcachon, il peint pinasses, ports ostréicoles, marées et voiliers. Ses marines, souvent pastel, expriment l’ambiance douce et lumineuse des côtes atlantiques.
Sports mécaniques : Fan de courses automobiles, il réalise des tableaux de bolides mythiques (Porsche 917K, Ferrari anciennes…) qu’il observe sur place lors de rallyes ou d’événements, avant de les travailler en atelier.
Vie rurale et vénerie : Ses origines aquitaines s’expriment dans ses scènes de chasse, ses chiens à l’arrêt, ses cavaliers en habits rouges. Il illustre également des ouvrages consacrés à la vénerie.
Gilles Sarthou manie la peinture à l’huile, mais aussi la gouache, la sanguine, le crayon, la mine de plomb. Son style conjugue précision du trait et douceur chromatique. Ciels nuageux, ombres travaillées et mouvements saisis confèrent vie et authenticité à ses toiles.
Il propose également des œuvres sur commande, à partir de photos ou croquis, en particulier des portraits d’animaux ou des scènes maritimes.
Reconnaissance et présence artistique
Depuis 1976, il expose régulièrement : à Bordeaux, Paris, Dinard, Monaco, Knokke-le-Zoute, Cap Ferret… Il a remporté le 3e prix de peinture au centenaire de la Société de Vènerie à Montpoupon (2007). Son atelier-boutique du Cap Ferret est ouvert chaque année de Pâques à septembre.
Ses œuvres séduisent de nombreux collectionneurs français et étrangers, amateurs d’art animalier et de traditions du Sud-Ouest.
« Le Veilleur de Brooklyn » au Château d’Arsac : une œuvre étonnante
Au cœur du Château d’Arsac se trouve une œuvre insolite signée Gilles Sarthou : Le Veilleur de Brooklyn. Cette sculpture en bronze représente un homme assis sur un banc, chapeau sur la tête, regard tourné vers l’horizon, pieds nus, calme, presque rêveur.
Installée devant une fresque peinte de la skyline new-yorkaise, elle fait dialoguer la tranquillité du personnage avec l’effervescence urbaine. C’est une œuvre à la fois réaliste et poétique, un clin d’œil à l’universalité des contemplatifs.
Elle révèle une autre facette de l’artiste, capable de passer du pinceau au volume, du local à l’international, tout en gardant sa sensibilité.
Gilles Sarthou peint et sculpte avec le cœur. Son œuvre, enracinée dans le Sud-Ouest mais ouverte au monde, évoque la fidélité, la mémoire, la transmission. Le Veilleur de Brooklyn, au Château d’Arsac, illustre parfaitement son art : accessible, éloquent et profondément humain.
À découvrir, avec d’autres artistes, sur notre page Art & Vignes
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